La méchanceté n'a pas de limite, et Hélène Ségara vient d'en faire les frais. Ce lundi 25 juillet, alors qu'elle participait à l'émission Qui peut nous battre ?, un jeu au cours duquel 6 personnalités devaient affronter 100 personnes du public sur des questions diverses de culture générale, de mode, de cuisine, de sport ou encore de musique, la chanteuse s'est affichée rayonnante.
Seulement sur les réseaux sociaux, ce n'est pas sa bonne humeur que de nombreux·ses internautes ont retenue, mais les changements dans son apparence. Changements qu'ils et elles ont ouvertement critiqués, se vautrant dans une grossophobie et un sexisme (forcément) écoeurants.
"Comme je m'y attendais, les commentaires à mon égard sur les réseaux sociaux sont gratuits et méchants", a-t-elle écrit à la suite du show diffusé sur M6. Un constat qu'elle a suivi d'une explication touchante, rendant les messages de détracteur·rices d'autant plus hallucinants. "C'est vrai, un an de lourds traitements m'ont changée et donné beaucoup de complexes (la chanteuse souffre d'une maladie auto-immune qui l'a notamment poussée à annuler plusieurs concerts- ndlr). Je n'y peux rien, hélas, à part me battre pour garder le sourire. Merci à ceux qui savent et qui viennent me défendre".
Et heureusement, ces dernier·es sont arrivé·es en masse.
Le lendemain, l'interprète d'Il y a trop de gens qui t'aiment a tenu à remercier tou·te·s celles et ceux qui sont justement venu·es la soutenir.
"Hier soir, une vague d'amour a chassé un moment sombre", entame-t-elle. "J'ai été bouleversée par tous vos milliers de messages de soutien et ceux de certains de mes amis artistes qui connaissaient mes épreuves... Je suis une personne publique mais une personne avant tout, il y a trop de souffrances dans ce monde pour pleurer sur soi..."
Et d'ajouter : "Même si je n'ai pas le pouvoir sur les événements qui me touchent et leurs conséquences, même si je n'ai pas le pouvoir sur certains commentaires amers et ignorants, même si j'ai choisi de me battre dans la dignité et le secret pour ne jamais me positionner en victime". Des mots qui, on l'espère, feront taire les voix nauséabondes qui regorgent en ligne.