500 000 personnes en France sont atteintes d’une hépatite, et la moitié ne le savent pas. Une enquête publiée aujourd’hui par l’Institut de veille sanitaire (InVS) montre que les personnes à risque ne sont pas assez sollicitées par leur médecin généraliste pour faire le test. Les usagers de drogues par voie intraveineuse et les personnes transfusées avant 1992 sont presque systématiquement invitées à se faire dépister pour l’hépatite C, mais les personnes tatouées ou ayant un piercing sont souvent oubliées : moins de 30% des médecins proposent le dépistage à ces patients, et seulement 17,6% le proposent aux patients ayant subi un acte chirurgical ou médical invasif.
Pour l’hépatite B, les personnes originaires d’un pays de forte endémie (sur le continent asiatique ou en Afrique sub-saharienne), ne sont pas assez dépistées, selon les auteurs de l’étude.
Or, le dépistage permet de prévenir la contagion. Soit par la vaccination contre le VHB sur les personnes à risque, soit par l’utilisation de préservatifs, et des règles simples d’hygiène. Actuellement il n’existe pas de vaccin contre le virus de l’Hépatite C.
Une hépatite peut guérir spontanément ou être traitée médicalement, mais peut aussi évoluer vers une forme chronique. Les trois quarts des cancers du foie seraient causés par une hépatite C chronique.
(Source : TF1 news)
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