Les aides conséquentes déja reçues du gouvernement n'auront pas empêché la perte de 6 milliards d'euros pour les neuf premiers mois de l'exercice budgétaire 2011-2012 de TEPCO.
L'opérateur quémande 17 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour assumer les indémnisations dues suite à la catastrophe de Fukushima-Daiichi, pour financer la décontamination autour du site nucléaire, pour compenser le coût supplémentaire du pétrole et du gaz importés qui alimentent ses centrales thermiques remplaçant ses 17 réacteurs et en dernier lieu pour renforcer son capital mis à mal par les événements récents.
Selon presse japonaise, M. Edano le ministre de l'Economie, du commerce et de l'industrie poserait ses conditions, les pouvoirs publics ne se porteraient, de nouveau, au secours de cette compagnie privée qu'avec la contrepartie d'une prise de participation majoritaire dans le capital de la société (60%).
Si cette injection de fonds, prévue pour juillet, se réalisait, elle représenterait la plus grande opération de sauvetage public d'une entreprise privée au Japon, hormis le secteur bancaire presqu'inégalable.
TEPCO fournit l'électricité à 45 millions de personnes.