Ce matin en vous levant, vous avez peut-être consulté votre profil Facebook pour y découvrir les dernières actualités ou échanger avec vos amis. Le geste, a priori anodin et pratiqué par des millions de Français, n'a pourtant pas sa place ce samedi. Ce 28 février est en effet la cinquième journée mondiale sans Facebook. Une initiative née en 2011 sur... Facebook, et qui vise, selon ses promoteurs à « lutter contre l’addiction à la cyber dépendance, protester contre l’intrusion des pubs qui se font passer pour de l’information et rappeler au réseau social qu’il ne serait rien sans ses clients ».
L'idée, qui n'a jamais vraiment séduit les internautes depuis sa création, persiste néanmoins depuis 5 ans, provoquant au pire l'indifférence générale et les moqueries, au mieux le questionnement sur les menaces qui pèsent sur notre vie privée en ligne. Pourriez-vous vivre sans Facebook ? A Terrafemina, on s'est posé la question. On en a conclu que chacun passait, plus ou moins, par neuf étapes avant de finalement vite revenir à ses bonnes vieilles habitudes, sacrifiant sa petite indépendance numérique sur l'autel du narcissisme 2.0. Passage en revue.
1. Vous commencez la journée sans pression. Pas de Facebook pendant 24h, fastoche ! Et puis rien ne vous empêche de glander sur Twitter (ou sur Google+... Non, on déconne).
2. Vous recevez une notification Facebook Messages sur votre smartphone. « Oh chouette, Bidule m'a envoyé un truc... » STOP ! On ignore. On prendra le petit déj' devant YouTube.
3. On est samedi et vous vous souvenez qu'une soirée est prévue ce soir chez... « chez qui déjà ? Et puis à quelle heure ? Je vais regarder sur l'événement Facebook ». STOP ! Résigné(e), vous prenez votre téléphone et appelez tous vos potes en quête de l'info. En 2015. Allô...
4. Mi-journée, vous réalisez avec effroi que vous avez complètement zappé l'anniversaire de votre meilleur(e) ami(e). Facebook ne vous a pas prévenu(e). C'est moche.
5. Cette histoire de journée mondiale commence à vous prendre la tête. Vous commencez à penser aux 5 prochains statuts que vous posterez demain. Vous les notez sur votre téléphone. Ça va un peu mieux...
6. Des heures que vous n'avez pas mis le nez sur le réseau. Vous commencez à utiliser des termes Facebook dans le langage courant : « Je like ton pull », « Tu shares ton dessert ? ». Votre entourage commence à vous regarder bizarre.
7. Vous commencez à coller des trucs partout sur les murs. Les murs de votre appart. Vous fondez en larmes en remarquant que personne n'a aimé.
8. Toutes les photos que vous prenez de vous et de votre bouffe ne servent à rien. De rage, vous jetez votre téléphone et allez allumer un cierge pour Saint-Zuckerberg en maudissant les créateurs de cette journée maléfique.
9. La nuit tombe, vous vous endormez et rêvez de ça en boucle pendant 2 heures.
BONUS : Ouf ! On est dimanche. La vie normale, les yeux rivés sur votre écran, loin de tout rapport social, peut reprendre sereinement. Vous l'avez échappé belle.