« Je viens de signifier à cette pute de Michalac (sic), que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l'info. J'écris ce matin à son patron... » Les propos sont signés Louis Aliot, candidat à la mairie de Perpignan, vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen, à l’encontre d’une journaliste de L’Indépendant qui s’est trompé de destinataire au moment d’envoyer le message. Pas de chance pour lui, c’est la journaliste elle-même qui a reçu ces propos, comme le révèle le quotidien ce samedi 22 mars. Louis Aliot, selon les sondages, serait tout proche du maire sortant pour le premier tour des élections municipales de dimanche 23 mars.
La cause de cette haine selon le journal L’Indépendant, un article, de douze lignes, signé par Frédérique Michalak (avec un ‘K’), intitulé : « six colistiers d'Aliot ne pourront pas voter ». Dans ce papier, la journaliste explique que six membres de la liste Front national à Perpignan ne sont pas inscrits sur les listes électorales de la ville, les empêchant donc de voter pour les élections municipales. Après un premier message expliquant les raisons de son courroux, Louis Aliot a quand même présenté ses excuses à la journaliste. « C'est une erreur vous l'aurez compris. Ce message était destiné à un autre. Je vous présente mes excuses pour cette erreur et les termes employés. Mais je trouve que notre traitement n'est pas respectueux. Voilà, c'est mon opinion ». Trop tard, l'erreur a été commise.
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