2 novembre 2001 à Busnes, dans le Pas de Calais. Éric Calers, cristallier, rentre du travail, ramené chez lui par un collègue. C’est la dernière personne qui verra ce tranquille ouvrier vivant. Voyant les pneus de sa voiture crevés, il s’agenouille pendant qu’une rafale s’abat sur lui. Une balle l’atteindra dans le dos et le tuera sur le coup. Directement, un plan de recherche est déployé. Les voitures sont arrêtées, les témoins sont interrogés. Mais toutes les investigations ne donnent rien. Le tueur du Nordiste n’est pas arrêté.
Quatre mois après le meurtre, le beau-frère de la victime est arrêté. Il est mis en examen pour meurtre avec préméditation et va passer deux ans en détention, dix à clamer son innocence. Pourquoi ce proche d’Eric Calers a été arrêté. Simplement parce qu’il était en possession d’une carabine 22 long rifle. Une arme qu’il avait nié détenir. Son comportement lors de l’annonce de la mort de son beau-frère a aussi entraîné quelques soupçons. Pourtant la carabine retrouvée a été écartée après trois expertises contradictoires.
Le 13 août 2013, presque douze ans après le meurtre, le procès de Jean-Michel Leblanc, le beau-frère d’Eric Calers débouche sur un non-lieu. Pourtant la famille de la victime ne l’entend pas de cette oreille et fait appel de cette décision, précisant qu’il y a des éléments à charge dans cette affaire. Mais depuis, Jean-Michel Leblanc a retrouvé la liberté et l’assassin de son beau-frère court toujours.