Un sondage effectué auprès de 1075 parents et relayé par le Daily Mail dévoile que les mamans d'aujourd'hui tiennent davantage à ce que leurs maris soient présents pour jouer avec leurs enfants, participer à leur éducation et aider à la maison plutôt que de cohabiter avec un stéréotype de mâle alpha doté d'un job à responsabilités et d'un compte en banque bien garni.
Fait étonnant, il émane de cette étude que 90 % des pères se mettent la pression en vue de gagner un salaire suffisamment confortable pour tenir sa famille à l'abri du besoin. Or, ce chiffre n'est pas en adéquation avec les attentes de leurs conjointes qui ne seraient, elles, que 1,5 % à se préoccuper de l'opulence bancaire ou de l'ascension professionnelle de leurs hommes. Ce qu'elles privilégient ? Que leurs époux passent davantage de temps au sein du foyer. Et ce, pour 83 % d'entre elles. Jouer avec leur progéniture, aider aux devoirs, mettre la main à la pâte à la maison, voilà ce qui importe plus particulièrement aux mères du 21e siècle.
88 % des personnes interrogées s'accordent à dire que le rôle du père a évolué au cours des dernières décennies. Et l'ère du super-papa semble plus en vogue que jamais. A présent, lorsque l'on imagine un père s'affairant à la maison, on ne le cantonne plus forcément (qu')au bricolage. Il doit savoir faire des lessives, se dépatouiller en cuisine et participer à l'éducation des enfants. Un tiers des papas sondés estiment même qu'ils doivent se montrer plus sensibles alors que 21 % d'entre eux persistent à penser qu'il est nécessaire de sauvegarder leur côté "macho" au sein du foyer. Une vision pourtant partagée par seulement 13 % des femmes...
Au regard de cette étude, le seul point où les hommes et les femmes apparaissent quasi sur la même longueur d'ondes porte sur la répartition des tâches ménagères. Ou plutôt quant à l'inégalité de ce partage. Ainsi, 47 % des papas jugent qu'ils doivent s'investir plus, un avis partagé par 51 % des mamans.
Lorsqu'il s'agit de prendre une décision ou de trancher au sein du foyer, c'est la mère qui a le dernier mot dans 43 % des cas. Une situation ancrée dans les moeurs mais qui pose problème dans l'équité des rôles parentaux, tout comme le fait que l'on célèbre bien plus volontiers la maternité que la paternité. Ainsi, seuls 15 % des sondés déplorent l'absence de congé paternité. Autre ombre au tableau, la conciliation vie privée et vie professionnelle. S'il est déjà difficile pour les mères de famille de réussir à jongler entre les horaires de travail et la sortie d'école, les hommes sont encore plus rares à espérer prétendre à des horaires aménagés au sein de leur boite. Le chemin reste encore long.