Longtemps considérée comme le poil à gratter des entreprises, décrite comme ultra connectée, souvent rétive à la hiérarchie, la génération Y a été décortiquée, analysée par les manuels de RH et les coachs en management. Mais alors que X et Y (et les baby-boomers) commencent enfin à se comprendre, une nouvelle génération débarque en entreprise : les X.
>> Slasheurs : un nouveau mode d'emploi <<
Nés entre 1990 et 2000, les Z sont encore bien souvent lycéens, à la fac ou tout jeune salariés. Eux sont nés – contrairement à leurs aînés qui s’y sont adaptés – avec les nouvelles technologies et l’explosion du chômage. Résultat, selon une récente enquête d'Acerta, ils sont plus de la moitié (60%) à posséder un smartphone, envoient en moyenne 83 SMS par jour, passent deux heures trente devant un écran et plus d'une heure et quart sur les réseaux sociaux. Surinformés, ils partent donc avec un atout de taille dans le monde du travail : un sens du numérique indispensable pour les entreprises qui doivent s’adapter aux mutations technologiques.
>> Bomeur : stand-up virtuel ou véritable phénomène de société ? <<
Ils sont, par ailleurs, encore moins que leurs aînés – qui avaient déjà mis à mal le concept de fidélité à un employeur - attachés au monde du travail et pour cause : au moins un tiers d'entre eux ont connu autour d'eux un proche victime d'un plan social. Ils prônent ainsi plutôt l’entrepreneuriat ou des formes de travail plus collaboratives. Leur figure de proue s'appelle Tavi Gevinson, une blogueuse mode qui compte plus de 230 000 followers sur Twitter. La raison d'une telle popularité ? A 17 ans, non seulement la jeune femme vient de finir son troisième livre mais elle dirige aussi « Rookie », un magazine qui mêle mode, pop culture et conseils à destination… de la génération Z. Ça promet !