Laurene Powell Jobs naît en 1963 dans le New Jersey. Vingt-six ans plus tard, en 1989, elle rencontre Steve Jobs à la prestigieuse Stanford Graduate School of Business alors que celui-ci vient donner une conférence. Pour le fondateur d’Apple, c’est le coup de foudre, ils dîneront ensemble le soir même. « J’étais sur le parking, la clé dans le contact, et je me suis dit : "Si c’est ma dernière nuit sur terre, est-ce que je préfère la passer dans une réunion de travail ou bien avec cette femme??" J’ai traversé le parking en courant, je lui ai demandé si elle voulait dîner avec moi et elle m’a dit oui. », aurait confié Steve Jobs à son biographe Walter Isaacson, rapporte le Figaro madame. Deux ans plus tard, ils se marient. De leur union naîtront trois enfants : Reed (21 ans), Erin (18 ans) et Eve (17 ans).
Avec une fortune estimée à près de 11 milliards d’euros, Laurene Powell Jobs figure à la 13e place du classement Forbes des femmes les plus riches du monde. Elle est notamment l'une des plus grandes actionnaires de The Walt Disney Company, avec 138 millions d'actions (l'équivalent de 4,85 milliards de dollars), sans compter les 5,5 millions d’actions Apple. Elle est pourtant d’une discrétion étonnante, comme Steve Jobs en son temps. Elle donne peu d’interviews et ne siège à aucun conseil d’administration des entreprises dans lesquelles elle a des parts. Sa bataille est ailleurs. Elle est avant tout une grande figure de la philanthropie américaine et travaille entre autres pour l’accès à l’éducation des plus défavorisés et des immigrés et pour le droit des femmes. Quelques associations au sein desquelles œuvre ou a œuvré cette mécène émérite : Teach For America, NewSchools Venture Fund ou New America Foundation. Barack Obama ne s’y est pas trompé. En 2010, il l’a nommée au Conseil de la Maison-Blanche pour les solutions communautaires.
Laurene Powell Jobs entretient désormais une relation avec Adrian Fenty, un brillant avocat qui fut aussi le sixième maire de Washington. Il est, tout comme elle, engagé dans de nombreuses causes philanthropiques.
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