Qui n’a jamais avalé un Di-Antalvic pour soulager un mal de dent ou tout autre bobo ? Nous sommes en France les champions européens de la consommation de ce médicament, huit millions de personnes en prennent régulièrement. Pourtant, nous allons désormais devoir trouver un autre moyen de nous soigner. Le Di-Antalvic disparaît du marché à partir d’aujourd’hui.
Ce sont tous les antidouleurs qui contiennent du dextropropoxyphène qui sont concernés par cette interdiction. En tout ils sont plus de quarante dont le Di-Antalvic, le Propofan et des génériques. Ces médicaments présentent des risques en cas de surdosage et des effets secondaires parfois dangereux : trouble psychiatrique, cardiovasculaire, jusqu’à l’arrêt cardiaque. De nombreux patients sont déjà préoccupés de la disparation de cet antidouleur.
Le Dossier de Terrafemina sur les médicaments sous surveillance