Plonger dans les eaux turquoises du Queensland, au nord-est de l'Australie, arpenter les terres rouges de l'Outback, au cœur du pays, et soigner les koalas et les kangourous dans les parcs nationaux : voilà à quoi ressemble une semaine-type de travail pour Elisa Detrez, l'une des lauréates des six « Best Jobs in the World », mis en jeu par l'office du tourisme australien.
Depuis le 5 août, cette Jurassienne de 28 ans occupe la fonction de « Park Ranger » (guide nature) dans le Queensland, et partage son temps entre la visite de la région, trois fois plus vaste que le territoire français, et des missions plutôt originales. Chapeautée par les quelque 700 Park Rangers qui travaillent dans la région, Elisa confie à 20 Minutes avoir « un planning très chargé pour en voir un maximum ». Au programme ? Des excursions sur la grande barrière de corail pour prendre soin des coraux, des poissons et des tortues, une visite de Cape York, situé à l'extrême-nord du pays, et des missions dans l'Outback pour aider les Park Rangers à construire des barrières pour éviter que les vaches ne se dispersent et abîment la flore du parc naturel.
Et même si elle « s'attendait à avoir un peu plus d'autonomie », Elisa, interrogée par Le Point, confie qu'il s'agit « plutôt d'un avantage », elle qui découvre chaque jour un peu plus de « ce zoo sans barrières ».
Alors, le « meilleur job du monde » est-il finalement aussi cool que ça ? Pour Elisa, pas de doutes à avoir : « Si ce n'est pas le meilleur job du monde, ça y ressemble beaucoup », explique-t-elle à 20 Minutes. « Je vis une très belle aventure, mais le temps passe très vite. » D'ici quatre mois, Elisa sera en effet de retour en France.
En attendant, la jeune femme compte bien documenter au maximum son aventure. Elle explique : « Je suis un peu l'ambassadrice de l'État. Je dois faire la promotion de la région dans le monde entier, à travers mon blog et sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Instagram. » Son meilleur souvenir jusqu'ici ? Un tour en hélicoptère pour le moins original : « Un fermier m'a embarquée pour rassembler son troupeau de bétail. Son champ faisait douze mille hectares, c'était donc la seule solution ! L'hélico était tout petit, et il m'a fait faire des tours à 360 degrés, des passages entre les arbres et des tombées à pic. »
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