« Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin… »
Même si l’histoire reste la même, quelques différences subsistent avec la première version du film. En effet, à l’instar des épisodes de la trilogie de Sam Raimi, Marc Webb a choisi de le réaliser dans une version plus conforme à l’origine, c’est-à-dire à celle imaginée par Stan Lee et dans le « comics book ».
A partir du 3 juillet on retrouvera donc un Peter Parker, non pas reclu de la société, mais en étudiant banal qui assume son charme et qui apprivoise petit à petit ses supers–pouvoirs. Interprété par l’acteur Andrew Garfield (The Social Network) ce rôle lui colle à la peau, tout comme le costume de héros qu’il se confectionne. Plus proche du caoutchouc que du lycra qu’avait modelé Raimi, il montre également le mécanisme de lancement de la toile. En effet si le Peter Parker de 2002 sortait les fils par les poignets comme par enchantement, le nouveau – tout comme dans le comics – fabrique son propre système.
Du nouveau aussi sur le scénario, puisque nous faisons la rencontre d’Emma Stone dans le rôle de Gwen Stacy. C’est le premier amour de Peter (et meilleure amie de Mary Jane Watson) qui mourra tragiquement lors d’une confrontation entre le héros et le Bouffon Vert. Cependant c’est un duo qui fonctionne et qui passe par tous les genres. De la romance, à la comédie jusqu’à la science-fiction et la tragédie. On y croit et encore plus avec la 3D, qui est présente juste quand il faut.
Cependant un bémol subsiste, car bien que Marc Webb soit resté au plus proche de la version originale jusqu’à retranscrire l’humour de l’homme araignée plutôt que de lui donner un air niais. « The Amazing Spiderman » laisse un goût d’inachevé puisque le héros ne va pas au bout de toutes les quêtes qu’il entreprend que ce soit pour découvrir la cause de la mort de ses parents ou de l’assassin de son oncle. Sentiment décuplé quand « Spidey » n’incarne pas l’héroïsme qu’on attend du personnage lors du combat final.
Ce reboot reçoit donc des avis très mitigés : « Webb ne révolutionne pas le film de super-héros mais survole avec talent tout un paquet de genres -romance, action, science-fiction, horreur, comédie... il y en a presque pour chacune des jambes de l'araignée » Time Out
« (…) Les ravages d'un lézard cartoonesque ne peuvent pas fasciner quand il est évident que ceux-ci se produisent dans un ordinateur » The Guardian
Une technologie et un scénario maitrisés malgré tout. Le couple Peter/Gwen est nouveau et risque bien de vous faire fantasmer sur un mari en collant bleu et rouge. « Une alchimie plausible et, pour une fois, celle-ci a une réelle importance dans l'intrigue. » The Telegraph