C’est l’histoire de la fille de Aung San, fondateur de l’armée moderne Birmane, qui a été assassiné très tôt pour ses idées politiques. Ses études et son mariage emmènent The Lady loin de son pays pendant plusieurs années.
Mariée en 1972 à Michaël Aris, érudit de culture Birmane, elle a eu deux enfants, c’est cet amour et ce partage entre sa famille et son pays qui ressortent de ce film. Obligée de se rendre au chevet de sa maman mourante elle rejoint son pays, où elle décide de rester d’un commun accord avec son époux.
Puis les événements et la vie politique n’auront de cesse de mettre des entraves au bon déroulement des choses. The Lady est devenue le symbole contemporain de la lutte pour la démocratie, mais la tourmente a toujours été présente autant dans son combat politique qu’elle tenait à mener que dans leur amour.
Rien ne viendra entacher ce combat pour libérer la Birmanie, ni l’amour omniprésent de ces deux êtres hors du commun. Michaël avait tellement d’admiration pour elle qu’il lui décroche le prix Nobel de la Paix en 1991, qu’il ira chercher à Stockholm avec ses fils. Il mourra d’un cancer alors que sa femme essayait de le rapatrier, mais elle a reçu pour réponse qu’elle pouvait partir pour le rejoindre, ce qu’elle ne fera pas. Son combat pour la paix et la démocratie continue malgré les nombreuses menaces et les tensions.
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