C’est donc avéré: les couples qui ont des filles divorcent davantage que ceux qui ont des fils. Plusieurs hypothèses expliqueraient cet étrange phénomène selon les sociologues de la Duke University. Mais la raison plus sérieuse, comme l’explique le site Aufeminin.com, viendrait de la plus grande résistance des embryons femelles in utero.
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En fait, comme les sociologues n’arrivaient pas à trouver d’hypothèse satisfaisante en considérant le phénomène après la naissance du premier enfant, ils se sont dit que le phénomène avait peut être également une explication biologique: « Les recherches [précédentes] interprétaient ces résultats comme une preuve contemporaine de la préférence des pères pour leurs fils », écrivent les chercheurs, cités par le site américain CBS. Et de poursuivre: « Notre étude explore le rôle potentiel d’un nouvel ensemble de dynamiques qui pourraient être à l’origine de ce comportement: nommément, la sélection [du sexe] pendant la grossesse ».
L’idée qui se cache derrière est simple: le stress, chez les femmes, a une influence directe sur l’enfant à naître. Cela peut aller de problèmes impactant le système nerveux de l’enfant à des fausses couches. Or, d’autres recherches ont montré une résistance accrue des embryons femelles sur les embryons mâles. En fait la raison pour laquelle les couples qui battent de l’aile auraient plus de filles seraient subtile. Les femmes, plus stressées, seraient plus susceptibles d’avoir des fausses couches en portant un petit garçon qu’une petite fille.
« Nous avons découvert que les conflits dans la relation de couple peuvent prédire le sexe des enfants nés après que ce conflit ait pu être mesuré. Le conflit prédit également la conséquence du divorce », expliquent les chercheurs. Donc, qu'on se le dise, une petite fille PEUT EFFECTIVEMENT ETRE DANS CERTAINS CAS le produit d’une relation de couple instable mais n’en est en aucun cas à l’origine - ce que des scientifiques étaient pourtant jusqu'ici prêts à croire...