Attention, article politiquement incorrect qui risque de vexer ceux qui exercent certains des jobs qui en rebutent d’autres ! Après classement des nombreuses réponses que nous avons récoltées*, nous avons extrait 5 grandes familles de métiers honnis, redoutés, rebutants pour la plupart d’entre vous.
Les métiers de l’ennui
Quoi de pire que de passer des journées entières l’œil scotché à l’horloge, avec l’angoissante impression que les aiguilles ralentissent à mesure que la démence nous gagne ? Parmi les métiers de l’ennui les plus cités, on compte la caissière de péage, contrainte à une tâche répétitive dans un environnement hostile, mais aussi la dame pipi, pour les mêmes raisons sauf qu’à elle, on dit plus rarement bonjour ou au revoir, et qu’on n’a aucune obligation de lui donner des piécettes. On compte aussi dans cette catégorie les vigiles (immobilité), les gardiens de Buckingham Palace, les statues vivantes sur le trottoir, mais aussi les « messieurs qui tendent les perches au tire-fesse ».
Les métiers qui dégoûtent
Là encore, chacun voit midi à sa porte, et ce qui peut rebuter certaines enthousiasmera les autres : tuer les volailles, découper la barbaque de bon matin (bouchère) ou tirer les pis de vaches poussiéreuses assise sur un petit tabouret les pieds dans le caca, voilà des tâches que beaucoup de nos internautes estiment inenvisageables. Un sondage effectué par « Le Journal des femmes »** plaçait d’ailleurs en tête des pires métiers envisagés par les femmes, agricultrice à 30 %. Dans le même genre, l’analyste d’urine, le proctologue ou le testeur de thermomètre rectal (les notices des thermomètres rectaux Johnson & Johnson indiqueraient que "chaque thermomètre (…) est testé personnellement") ne semblent pas faire partie des jobs ambitionnés. Des secteurs non bouchés, donc…
Les métiers de l’angoisse
Eh oui, toujours cette fameuse peur de la mort qui nous taraude et fait de cette famille de métiers la plus plébiscitée parmi les pires métiers à exercer au quotidien : on trouve donc pêle-mêle préparateur de mort, vendeur de pierre tombale, gardien de cimetière ou croque-mort (pour info, à l’origine, le croque-mort devait mordre le gros orteil du type dans les vapes pour vérifier qu’il était bien mort – eurk –, ce qui était pire vous en conviendrez). Pour ce qui est de la peur moins morbide et plus quotidienne, on a aussi flic, garde du corps ou infirmière dans un hôpital psychiatrique.
Les métiers « sale image »
Les métiers « sale image » sont ceux qui, lorsqu’on vous demande ce que vous faites dans un dîner et que vous l’avouez, font que plus personne ne vous adresse la parole de la soirée. Ce sont aussi les métiers les moins sexy, entendez par là huissier de justice (venir prendre tous les meubles de pauvres familles à 6h du matin et porter un imper étriqué), agent du fisc (même style en pire car pas de déplacements professionnels), pervenche (plus personne ne se souvient de Danièle Evenou) ou avocat (de ceux qui défendent Guy Georges ou Michel Fourniret).
Les métiers « par les temps qui courent… »
Nous nous sommes vues contraintes d’ajouter cette dernière famille de « pires métiers » car nombre de réponses commençaient par cette fameuse diatribe. Parmi eux : l’homme politique a été très plébiscité (enfants charriés à l’école, lynchage sur Twitter, au Petit Journal et aux Guignol avant oubli total et problèmes de santé liés à la dépression post-campagne), trader (stress, soumission aux crises économiques et notations comme à l’école, levers tôt…) ou prof (montée de la violence, salaire bas…). Encore plus actu, nous avons enregistré président de la République et patron chez PIP…
Nous vous avons épargné une catégorie « bêtisier » : les pires métiers de ceux qui semblent s’être trompé d’époque (ou habiter dans des contrées inconnues) puisque nous avons quand même relevé « bourreau » (« Ouais, ma mère elle est bourreau, c’est la honte mais en ce moment elle gagne bien »), « escuyer », « faiseuse d’ange » ou « vassal ».
Vous l’aurez compris, il n’y a point de sot métier et ce papier n’avait d’autre ambition que de réfléchir ensemble à nos propres envies ou dégoûts professionnels, ce qui permet bien souvent de découvrir, finalement, ce à quoi l’on tient en priorité. Et comme l’a bien résumé un internaute interrogé : « C'est de ne pas aimer le sien qui est le pire selon moi »…
*débat posté sur le forum Terrafemina et le compte Facebook du site.
** Journal des Femmes
Crédit photo : iStockphoto
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