On avait très peu entendu parler d'elle depuis l'entrée de au gouvernement de son frère Manuel Valls. Mais depuis quelques jours, Giovanna Valls Galfetti fait la tournée des plateaux de télévision et de radio afin de faire la promotion de son ouvrage Accrochée à la vie, journal d'une Renaissance. Dans ce livre en forme d'autobiographie, elle raconte ses vingt années de dépendance à la drogue. "J'ai commencé à l'âge de 20 ans, à Paris. On m'a proposé de sniffer une ligne blanche. Je n'avais absolument aucune idée de ce que c'était", a-t-elle raconté dans le cadre d'une interview pour le 20 heures de France 2, le week-end dernier. " J'ai arrêté de m'aimer. On est incapable de se regarder dans le miroir tous les jours. On devient une espèce de loque ", poursuit-elle.
Les médecins ne lui donnaient plus que deux semaines à vivre
Causée par une déception amoureuse, sa descente aux enfers est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme a le courage d'entamer un sevrage à Barcelone. Mais dix ans plus tard, elle rechute violemment : les doses augmentent et son poids diminue jusqu'à atteindre 35 kilos. Pire, la soeur du Premier ministre contracte le sida et l'hépatite C. Elle a alors 40 ans, et les médecins ne lui donnent pas plus de deux semaines à vivre. Un diagnostic qui lui fait l'effet d'un électrochoc. Après trois cure de désintoxication sans effet, Giovanna Valls Galfetti décide alors de reprendre sa vie en main une fois pour toute, dans une centre spécialisé au Brésil.
Aujourd'hui sortie de l'enfer de la drogue, elle assure n'avoir interféré dans la carrière de son frère, ce dernier l'ayant d'ailleurs toujours soutenu, et notamment dans la publication de cet ouvrage. "Mon frère a toujours été au courant de tout, de tout ce qui m'arrivait. Il a toujours été à côté de moi", a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : "Je n'ai jamais nui à sa carrière, je pense, parce que je ne lui ai jamais rien demandé".