Envie de découvrir un nouveau lieu dédié aux plaisirs de la masturbation, autre que votre lit déjà bien rentabilisé ? La douche semble toute disposée à accueillir vos sessions en solo. On l'a d'ailleurs testée, et approuvée. Et pour rendre l'expérience d'autant plus exquise, on a dressé la liste de 5 conseils et accessoires à adopter sous le pommeau. Les voici.
Le chaud-froid, quand il n'est pas une crasse technique de séduction qui nous file de l'urticaire (surtout car elle a marché plus de fois qu'on aimerait l'avouer), possède des atouts tout particuliers. Ceux d'intensifier nos sensations et donc, notre plaisir. Le tout, c'est de savoir comment tirer profit des éléments qui nous entourent, et de manier la température de chacun d'entre eux jusqu'à atteindre l'orgasme.
"Faites couler de l'eau chaude, et appuyez votre front contre le mur froid tout en vous touchant", décrit Jessica O'Reilly, sexologue américaine, à Women's Health. D'après l'experte, ces signaux contraires suffisent à nous transporter : "Laissez votre clitoris répondre successivement aux sensations du mur froid et du jet brûlant", poursuit-elle. Si le front ne suffit pas, on peut poser la joue, la bouche, en continuant de caresser notre sexe avec douceur, puis plus ardemment.
L'inconvénient de la douche, quand on s'y réfugie pour se faire du bien, c'est que l'eau peut vite devenir un frein notoire à notre satisfaction. Car elle rend le passage de nos doigts sur notre vulve moins agréable, moins fluide. En d'autres mots : ça coince. La solution ? Se munir d'un lubrifiant à base de silicone, qui viendra les faire glisser au bon endroit.
Niveau quantité, d'après la spécialiste, mieux vaut ne pas avoir peur de vider le tube, d'autant plus que vous n'avez pas à "vous soucier du désordre" ; avec l'eau qui coule, le surplus ne risque pas de coller au sol. Elle donne d'ailleurs une technique qu'on se hâtera d'essayer : "Asseyez-vous sur le côté de la baignoire et appuyez vos cinq doigts sur toute la longueur de vos lèvres, et tirez vers le haut d'un ou deux centimètres avant de redescendre. Puis, pressez vos hanches sur votre main, ce qui permet à vos doigts d'accélérer la vitesse de friction à mesure que votre excitation s'accroît".
Différente technique, même intensité. L'experte le martèle : ce n'est pas la taille qui compte, et nos pouces le prouvent. Car leur petitesse permet des manoeuvres inédites. "Plongez votre pouce dans du lubrifiant et faites-le tourner en vous pendant que l'eau coule sur vos tétons et votre clitoris", poursuit Jessica O'Reilly. "La pénétration peu profonde peut être exactement ce dont votre corps a besoin pour s'épanouir". De quoi en rassurer plus d'un.
Encore une fois, à travers ces conseils, la sexologue démontre que le plaisir - comme l'orgasme - ne vient pas d'une seule et unique zone : c'est un savoureux mélange de sensations, aussi bien physiques que psychologiques, sexuelles que sensuelles. Et quand il est enveloppé dans un écrin de vapeur enivrant, le résultat n'en est que plus exaltant.
La sexologue conseille d'imprimer "une nouvelle hot ou de prendre un livre de cul", et de le lire en le tenant hors de la cabine pendant qu'on se caresse avec notre main libre. Compliqué ? C'est peu dire. On préférera miser sur le podcast érotique, par souci technique évident : on en foutrait forcément partout. On lance un épisode de Sounds of Pleasure (qui a même des morceaux dédiés à la masturbation) ou des Lectures érotiques de Charli, et on se laisse transporter par leurs voix et nos doigts. Torride.
Et puis, ça nous changera du moment Meurice, notre rituel quotidien réjouissant à défaut d'être jouissif (quoique).
Avez-vous déjà entendu parler des godes à ventouse ? Non ? Allons bon. Le principe est simple : l'accessoire est pourvu d'une ventouse confectionnée spécifiquement pour s'accrocher au carrelage de la douche et de la baignoire. On le place à hauteur de notre vulve, on se penche pour adopter l'angle optimal, on se pénètre. "Vous pouvez ajuster la hauteur, le rythme et la profondeur en fonction de vos besoins", précise Jessica O'Reilly.
Autre option : le vibro waterproof, qui, comme son nom l'indique, vibre même sous l'eau. Et propose une grande diversité de formes, de tailles, d'effets qui nous convaincront, comme le reste, de passer plus de temps dans l'eau.