La taille ne compte pas. C'est ce qu'on nous a toujours dit. Sauf, qu'aujourd'hui, cette maxime semble être on ne peut plus remise en question. Des chercheurs de l'Université d'Utah, aux États-Unis, pensent avoir établi un parallèle entre les hommes qui rencontrent des problèmes de fertilité et ceux qui possèdent un petit pénis, comme le signale le quotidien britannique The Telegraph.
C'est la conclusion d'une enquête réalisée auprès de 815 participants, des hommes rencontrés dans une clinique spécialisée dans les troubles de l'érection et les difficultés pour à avoir des enfants. Ils doivent présenter les résultats de leur étude au cours de la conférence de l'American Society for Reproductive Medicine, un colloque scientifique qui se tient actuellement dans l'État du Colorado, jusqu'au 10 octobre.
Que dit vraiment l'étude ? Celle-ci admet que l'une des causes de l'infertilité chez les hommes pourrait être liée à un sexe plus court. Mais pas de beaucoup. Les scientifiques estiment qu'une différence de seulement un centimètre pourrait avoir des effets sur les perspectives de fécondité. D'après eux, les hommes dont la longueur du pénis en érection est en moyenne de 13,4 centimètres auraient moins de risque d'avoir des problèmes de reproduction que ceux dont le pénis mesure 12,5 centimètres.
"Un centimètre n'est peut-être pas une différence frappante, mais le résultat des statistiques est clair, admet le Dr. Austen Slade, qui a mené les recherches. Il reste désormais à déterminer s'il existe un seuil minimal qui pourrait être capable de prédire une infertilité plus grave." Il émet l'hypothèse que ce lien pourrait être la manifestation de facteurs génétiques qui prédisposent à l'infertilité.
Faut-il s'inquiéter de ces résultats? Non. L'étude ne permet pas, pour le moment, de tirer des conclusions générales. Qui plus est, elle ne donne pas d'indication claire sur la longueur "normale" d'un pénis et ne dit pas à partir d'où un pénis peut être considéré comme "petit".