Le calme n’aura régné que 24 heures à Londres. En effet, après les émeutes qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de Tottenham, au nord de la capitale britannique, les violences ont repris de plus belle, la nuit dernière.
Des petits commerces ainsi que de grandes surfaces ont en effet été vandalisés dans les quartiers de Walthamstow, de Brixton, d’Islington et d’Enfield. Des groupes de jeunes se sont également attaqués aux forces de l’ordre, blessant 9 policiers. Mais pour police britannique, qui dit avoir procédé à plus de 150 arrestations, auxquelles s’ajoutent les 61 de la veille, ces derniers événements ne sont que « des actes purement criminels inspirés par ceux de la nuit précédente ».
Les premières émeutes avaient éclatés samedi soir, après la mort d’un père de famille de 29 ans, tué par les forces de l’ordre lors d’une fusillade. La marche silencieuse organisée en sa mémoire avait dégénéré à la tombée de la nuit et le commissariat de police, les boutiques et les véhicules alentours avaient alors été pris pour cible.
Réaffirmant qu’il « n’y a pas d’excuse à la violence », la ministre de l’Intérieur Theresa May a appelé « tous les membres de communautés locales à travailler de manière constructive avec la police pour que ces criminels soient traduits en justice ».
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