Warren Hill, un Noir américain souffrant de troubles mentaux, devait mourir lundi, exécuté par injection à 19h, heure locale en Géorgie (sud-est des Etats-Unis). Mais, à deux heures de l’horaire fatal et en raison d’un changement de procédure dans l’injection mortelle, l’exécution a été suspendue par décision de la Cour suprême de l'Etat, accédant ainsi à la requête de la défense qui lui demandait de différer la mise à mort.
L’homme âgé de 52 ans, dont 21 années passées dans le couloir de la mort, a été condamné à la peine capitale en 1991 pour le meurtre d'un codétenu, alors qu'il était reclus à perpétuité pour avoir tué sa petite amie. En effet, en 2002, la Cour suprême américaine avait interdit l'exécution de personnes souffrant de problèmes mentaux, laissant cependant chaque état fixer les conditions déterminantes du handicap. La Géorgie change ainsi de protocole d'exécution en « s'appuyant sur l'expérience d'autres états ».
Alexandra Gil
(Source : AFP)
Crédit photo : AFP/Département de la Justice de Géorgie
Pakistan : la peine de mort pour avoir dansé à un mariage
Californie : la peine de mort sur le point de disparaître ?
La peine de mort en recul selon Amnesty International