La première semaine de novembre, c’est la semaine des prix littéraires : le Femina, le Médicis, le Renaudot, le Flore, le Goncourt, pour ne citer que les plus connus. Et le premier lauréat est Patrick Deville, Prix Femina 2012 avec son livre « Peste & Choléra » publié aux éditions du Seuil. Il devance Julia Deck, Jérôme Ferrari, Anne Serre ou encore l’ex-ministre Bruno Le Maire. Son ouvrage raconte l’histoire romancée d’Alexandre Yersin, un élève de Pasteur, qui découvre le bacille de la peste mais fuit les honneurs et termine sa vie en Indochine.
Le jury exclusivement féminin a également récompensé Julie Otsuka et son roman « Certaines n’avaient jamais vu la mer » (Phébus) par le prix Femina du roman étranger et Tobie Nathan avec « Ethno-roman » par le prix Femina de l’essai. L’auteure américaine d’origine japonaise relate l’histoire de ces jeunes Japonaises envoyées aux États-Unis dans l’entre-deux-guerres pour rejoindre un mari japonais qu’elles ne connaissaient même pas. Tobie Nathan, reconnu pour ses connaissances avancées en ethnopsychiatrie, continue ses recherches sur le sujet dans son essai publié chez Grasset.
2011 : Simon Liberati pour « Jayne Mansfield 1967 »
2010 : Patrick Lapeyre pour « La vie est brève et le désir sans fin »
2009 : Gwenaëlle Aubry pour « Personne »
Crédit photo : Seuil
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