Qu'il s'agisse de la Fondation Nicolas Hulot ou des autres associations et même du syndicat des énergies renouvelables, tous sont en émoi et tirent la sonnette d’alarme car ils craignent pour les plus de 25 000 emplois de la filière qui pourraient être en péril à court terme si rien ne change d’ici là.
Le gouvernement tenait à réguler le développement du solaire photovoltaïque et M. Fillon a présenté les nouvelles règles du jeu pour gérer les installations : il a déclaré que le parc français de la production par ces panneaux devrait avoir 20% de baisse sur les tarifs de rachats de l’électricité, ayant pour la plupart du matériel qui vient de Chine et qui est de piètre qualité. Il s’est engagé par contre à tripler le parc français de production de panneaux (d’ici la fin de 2012).
Les associations demandent au gouvernement de réviser leur copie et de réaffirmer l’ambition en amendant le projet dans un sens constructif lors de l’examen de l’énergie par le Conseil Supérieur. De plus il faudrait que le Grenelle de l’Environnement ouvre le plan solaire photovoltaïque pour qu’il soit bénéfique et ambitieux, ce qui sauverait les emplois qui se trouvent sur la sellette en ce moment.