L’affaire du « Rubygate » (en référence au scandale du Watergate non sans quelque ironie) n’en finit pas d’animer les tabloïds. Quelques rappels des faits pour ceux qui auraient oublié l’affaire qui a explosé en mars 2011…
Silvio Berlusconi, président du Conseil italien, a été soupçonné d'avoir incité à la prostitution une danseuse de discothèque mineure, entre février et mai 2010. Karima El Mahroug – plus connue sous le nom de scène Ruby Rubacuori – aurait été payée en échange de « prestations » sexuelles, ainsi que d’autres jeunes femmes qui participaient à une série de réceptions privées, les "bunga-bunga" près de Milan dans une villa de Berlusconi.
Mettant en cause de nombreux proches, dont George Clooney qui se trouvait, selon la rumeur, dans les parages pendant ces "Bunga-Bunga", Berlusconi en aurait cité certains à comparaître devant la justice comme « témoins de moralité ».
Ruby, pour sa part, a toujours nié avoir eu des relations tarifées avec les accusés, mais elle avoue avoir déjà croisé Clooney dans une de ces soirées.
Notre bel acteur d’"Urgence", vivant en Italie, a dû mal à démentir ces allégations, il prétend pour se défendre n’avoir croisé qu’une seule fois Berlusconi au cours d’une mission humanitaire au Darfour…
Mais début septembre, il n’est plus question d’inventer des mensonges farfelus pour le pauvre Clooney, pris au piège par une photographie sur laquelle il apparait aux côtés de Berlusconi et de Sabina Began, une femme sulfureuse, aujourd’hui soupçonnée d’être une « maquerelle » au profit du gouvernement italien.
"Messager de la paix" pour l’ONU, l’acteur est dans un sale pétrin. Il explique alors au magazine Time, qu’il "n'était pas à son bunga bunga !", il passait seulement par là pour parler du Darfour. Ah oui tout s’explique alors. Mais notre Clooney préféré aurait sois-disant échappé rapidement à cette soirée délurée et aux propositions pressantes de son hôte.
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