Tout est de la faute de Cyrille. Le moine byzantin ne pouvait pas le savoir, mais « son » alphabet serait encore source de maux de tête chez les journalistes plus d’un millénaire après sa mort. En cause, la latinisation du cyrillique, dont les règles ont changé plusieurs fois à travers l’histoire. Pour les noms sur les passeports russes par exemple, elles ont été modifiées jusqu’à 3 fois depuis 1997, selon le linguiste Lionel Meney.
tandis que l'administration russe et les anglais sont plutôt Sochi, on écrit Sotchi dans la langue de Molière. En plus des changements historiques de règles, il existe deux méthodes différentes pour la latinisation, à savoir la transcription et la translittération. Toutes deux donnent bien sûr des résultats différents. Alors, comment savoir ? Eh bien, disons que malgré le choix des russes, la langue officielle du Comité International Olympique (CIO) reste le français. De plus, dans un texte courant comme un article de journal, on doit utiliser une transcription (tout comme une orthographe) française.
Mais Géopolis avance une autre thèse : le référencement Google. Selon eux, pour maximiser le référencement par le moteur de recherche américain, il vaudrait mieux utiliser l’orthographe anglaise. Celle-ci renverrait quelques 46.900.000 résultats contre seulement 6.630.000 chez les mangeurs de cuisses de grenouilles. En effet, l’anglais est la langue dominante des utilisateurs du moteur de recherche, moteur qui détermine souvent les visites, donc les revenus des sites concernés. Le blog conseillerait même d’essayer d’utiliser les deux noms en même temps pour tromper les algorithmes de la marque aux deux « o ». A noter que, quelque soit l’orthographe choisi, on prononce « SoTchi ». Bref, pour éviter les sochi, utilisez ce fichu « T ».