Le 16 octobre, Tibo InShape, le youtubeur français aux 5 millions d'abonné·es, star du fitness, a publié une mini-vidéo sur Twitter. Jusque-là, rien d'inhabituel : le "fitboy" en publie tous les jours, où il se montre pendant quelques secondes en train de faire du sport. Sauf que cette fois-ci, cette pastille à vocation humoristique et motivationnelle est tombée à plat.
Sur un appareil de musculation, une fille juste en face de lui lui montrant ses fesses, il transpire en la regardant. Sur la légende de la vidéo, on peut lire : "Ma motivation pour faire du sport <3 ". Il y tague Juju Fitcats, une star du fitness comme lui.
C'est un compte Twitter habitué des (vraies) bonnes blagues qui a taclé Tibo InShape. Decathlon, qui brille souvent pour ses tweets bien sentis, a réagi : "Salut Tibo, Beaucoup de filles se font mater ou importuner tous les jours dans les salles de sport. Même sur le ton de l'humour, pas sûr que ce soit nécessaire d'encourager ça."
Les défenseurs de Tibo InShape ont tenté de le défendre, assurant que Juju Fitcats et lui sont en couple. Et qu'il ne pensait donc pas à mal. Sauf que si on tombe par hasard sur sa vidéo, et qu'on ne connaît pas la vie privée du garçon, impossible de se douter que c'est le cas. Son audience est également très jeune.
Globalement, les réactions ont largement tendu vers le côté beauf de la vidéo de Tibo Inshape.
Les internautes ont d'ailleurs remercié le community manager (CM) qui anime le compte de Decathlon par de nombreux messages.
Ça n'est pas la première fois que le community manager de Decathlon se fait remarquer pour sa lutte contre le sexisme. Pendant l'été 2017, il avait défendu une jeune fille harcelée sur Twitter.
L'étudiante l'avait interpellé parce qu'elle trouvait sexiste une étiquette sur des sacs de randonnée. Sur une photo prise dans un magasin, elle avait remarqué que sur deux sacs, l'un avait un pictogramme rose et l'autre un pictogramme bleu. Elle y avait décelé une forme de marketing genré et l'avait signalé sur Twitter à Décathlon.
Le CM lui avait alors répondu que l'étiquette servait à différencier les deux sacs pour des morphologies différentes et que même si les pictogrammes étaient un peu archaïques, il n'y avait nul sexisme caché.
La jeune fille s'était alors prise un torrent d'insultes et le CM l'avait défendue en publiant cette série de messages :
Coeur sur toi, CM de Decathlon.