Depuis hier, les principes de stricte égalité du temps de parole et d’équité du temps d’antenne dans le cadre de la présidentielle devraient être en vigueur. Mais, alors que la plupart des candidats ont décidé, dès lundi, de suspendre leur campagne, en mémoire des victimes des tueries de Montauban et Toulouse, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a annoncé aujourd’hui qu’il prolongeait jusqu’à nouvel ordre sa décision de ne pas décompter les temps de parole et d’antenne des présidentiables et de leurs soutiens, dès lors que leurs propos se rapportaient à ces événements tragiques.
Dès l’annonce de la fusillade survenue devant une école, le CSA avait fait savoir qu'il ne décompterait pas les temps de parole, pendant les journées de lundi et mardi. Toutefois, « les commentaires politiques liés à ces événements sont, eux, bel et bien décomptés », a précisé l’autorité de régulation.
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