
Linda Hardy est bien décidée à mettre le sujet de la ménopause sur le devant de la scène, surtout si ça veut dire ouvrir l’esprit de certaines personnes sur le sujet et détruire les préjugés.
L’ancienne Miss France semble avoir fait de la ménopause son cheval de bataille. Entre la publication d’un livre, “Ménopause attitude : ensemble reprenons le pouvoir”, et la création d’un compte Instagram entièrement dédié à ce sujet, Linda Hardy a à cœur que les femmes ne cachent plus cette phase de leur vie.
Car pour l’actrice de 51 ans, le préménopause et la ménopause ne devraient pas être des sujets tabous, et encore moins en 2025. Mais, pour autant, elle révèle avoir déjà ressenti la gêne, notamment chez les hommes qui l’entourent, quand elle a osé aborder ce sujet.

Invitée sur le plateau de Télématin, Linda Hardy s’est confiée sur son expérience personnelle et comment le simple fait de mentionner la ménopause autour d’elle semblait gêner, notamment chez les hommes.
“Je me retrouve un jour à dîner avec un pote à moi, avec qui je tournais [...]. A un moment donné j’ai une bouffée de chaleur. J’enlève ma veste. Il me regarde et il me dit, “Chérie, je te fais beaucoup d’effet’. Je lui dis, ‘Non c’est pas ça, ce sont des bouffées de chaleur’. Et j’ai vu son visage, je l’ai senti un peu gêné”.

Et quand celle qu’on a pu récemment voir dans la série de Netflix Supersex annonce à un autre de ses proches qu’elle souhaite parler de la ménopause parce qu’elle estime que “c’est un sujet important pour les femmes”, cet ami lui répond : “Tu ne vas pas devenir Miss ménopause”. Pour Linda Hardy, il y a vraiment “quelque chose qui vient du regard des hommes qui empêche les femmes”.
Si la ménopause reste aussi tabou aujourd’hui, c’est parce qu’elle est encore rattachée à des idées patriarcales qui associent la femme et la féminité à la procréation et la maternité. Une femme qui ne serait alors plus en capacité de procréer n’en serait plus une. Des préjugés et idées que Linda Hardy est bien décidée à effacer : "Je n'ai pas envie que les femmes pensent que parce qu'elles ne peuvent plus procréer, elles ne sont plus belles, désirables ou utiles".