Une Américaine, Susan McMillan Emry, a souhaité apporter son soutien à l’étudiante en droit de l’université de Georgetown qui s’était faite traiter publiquement de « slut », (salope) par l’animateur de radio ultraconservateur Rush Limbaugh, parce qu’elle venait de témoigner, devant la Chambre des représentants, de l’importance de la prise en charge de la contraception. Indignée par ces agressions verbales, elle a lancé le site web « Rock the slut vote », où, soutenue par d’autres femmes démocrates, elle utilise l’humour pour dénoncer les propos ultraconservateurs contre l’avortement, et en même temps encourager les gens à voter pour les démocrates pour la prochaine élection présidentielle.
Parmi les mesures proposées par ce projet, on trouve par exemple le principe d’obliger les hommes réclamant un médicament pour traiter leur dysfonction érectile, à se soumettre à un examen anal, ou prouver, dans le cas des hommes qui cherchent à obtenir du Viagra, que le traitement de sa dysfonction érectile n’a pas pour objectif de rétablir sa vie sexuelle. Cette dose d’ironie aborde aussi la masturbation chez l’homme : chaque éjaculation gaspillée au lieu d’être déposée dans le vagin d’une femme devra être interprétée comme un acte contre un enfant possible et pas encore né, ce qui rendrait cette pratique passible d’inculpation.
Voir le site Rock The Slut Vote
Alexandra Gil
Sources : Rue89.fr
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