Après de nombreux déboires, son tweet malheureux pendant les législatives et son accrochage avec Ségolène Royal pour ne citer qu'eux, l'ancienne journaliste de Paris Match semble avoir trouvé ses repères : « On ne m'a pas beaucoup laissé le temps. Mais bon... il fallait tout de suite... Mais moi, il m'a fallu le temps de prendre mes marques. »
Reçue par Brice Toussaint sur Europe 1, Valérie Trierweiler a aussi tenu à mettre en avant son engagement pour les causes caritatives. Tout juste rentrée d'un voyage au Togo dans le but de soutenir les femmes voilées, la Première dame présente aujourd'hui un colloque au Sénat sur les violences faites aux enfants.
C'est après avoir lu l'autobiographie de Céline Raphaël, La démesure, un livre qui retrace la vie d'une enfant pianiste battue par son père, que Valérie Trieweiler décide de se confronter à la violence faite aux enfants : « Je suis allée visiter des foyers pour enfants placés et, quand vous croisez le regard de ces enfants, je peux vous dire que vous n'oubliez pas. Donc j'étais déjà très sensible à cette cause avant le livre de Céline, mais je pense que c'est elle qui m'a convaincue de m'engager ».
Pour prendre les choses en mains, Valérie Trierweiler a donc eu l'idée d'organiser un colloque au sujet des violences parentales qui concernent 10 % des enfants en France. Selon elle, ce colloque permettra une prise de conscience collective, et sera le début d'une réflexion active : « Quatre ministres seront présents, de nombreux professionnels, nous allons déjà essayer d'exprimer ce qui se passe, de voir là où ça peut pécher entre les professionnels pour qu'il y ait davantage de signalements ». Par la suite, de nouvelles mesures de proctection pourraient être envisagées par le gouvernement : « Bien sûr, il y aura des propositions. Certaines de ces propositions peuvent passer par des lois, mais là ce n'est plus moi que ça concerne ».
Camille Coutant
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