C’est l’affaire qui a secoué Twitter l’année dernière. En pleines élections législatives, alors que Ségolène Royal est en ballotage dans la 1re circonscription de La Rochelle, Valérie Trierweiler a pris l’initiative de soutenir son rival sur Twitter : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé », écrivait-elle le 12 juin 2012. La compagne du chef de l'État ne s’attendait sûrement pas à ce qu’une phrase de moins de 140 signes provoque un tel séisme médiatique. Elle s’était d’ailleurs par la suite excusée et avait assuré qu’elle « tournerait 7 fois son pouce avant de tweeter. »
Depuis, l’agitation est retombée. Mais Ségolène Royal, elle, n’a pas oublié. Invitée mercredi dans « C à vous » pour faire la promotion de son dernier livre, Cette belle idée du courage, la présidente du conseil de Poitou-Charentes est revenue sur l’affaire du tweetgate et en a profité, à sa manière, pour tacler une nouvelle fois Valérie Trierweiler.
Elle a ainsi expliqué à Alessandra Sublet : « Vous savez dans la vie, quand on vous trahit, quand on vous fait du mal, et gratuitement en plus, quand c’est féroce et quand c’est violent, si l’on veut survivre, il faut pardonner. Mais le pardon c’est une chose, l’oubli c’en est une autre. »
Et lorsqu’Alessandra Sublet lui fait remarquer que la majorité des Français l’a soutenue face à l’attaque sur Twitter de la compagne de François Hollande, Ségolène Royal n’hésite pas, cependant, à écorner encore une fois l’image de sa rivale : « Vous savez, tout ça c’est du passé, j’avance. Ceux qui sont rongés par la rancœur, ça se voit sur leur tête. Ça se voit dans leur comportement. Et moi, jamais je n’accepterais d’être rongée par la rancœur. Il faut une force mentale pour dire : "On n’oublie pas, mais on avance". » Et d’ajouter, dans une dernière pique à Valérie Trierweiler : « Vous savez, ils se font du mal à eux-mêmes, les gens méchants ou agressifs, car ils remuent toujours à un moment en eux-mêmes ce qu’ils ont fait ». C’est ce que l’on appelle pardonner, vraiment ?
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