Avant même sa publication, Valérie Trierweiler avait fait savoir qu’elle porterait plainte : la biographie La frondeuse (Éd. du Moment) parue le 11 octobre dernier en librairie n’était pas du goût de la compagne de François Hollande, qui y a vu étalé au public le récit de sa vie privée. Dans sa ligne de mire notamment : le fait que les auteurs lui prêtent une relation avec Patrick Devedjian, l'élu UMP et ancien ministre du gouvernement Raffarin. Dès octobre 2012, l'avocate de Valérie Trierweiler, Me Frédérique Giffard, avait annoncé que le « dépôt d'une plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée (était) en cours », contre les deux auteurs du livre, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1 et LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2, ainsi que leur maison d’édition.
Selon l'avocat de l'éditeur, Me Olivier Pardo, le tribunal de grande instance de Paris a finalement condamné mercredi 5 juin les auteurs et la maison d'édition de l'ouvrage La Frondeuse à verser solidairement 10 000 euros de dommages et intérêts à Valérie Trierweiler pour atteinte à la vie privée. Le tribunal de grande instance de Paris a en revanche débouté Patrick Devedjian, qui portait plainte pour diffamation. Selon l’avocate de la Valérie Trierweiler, La frondeuse revendiquait également « à tort » des entretiens exclusifs » avec Mme Trierweiler. « C'est une très bonne décision pour nous. On est tout à fait satisfaits », a déclaré Me Giffard, qui a précisé que les dommages et intérêts perçus seront reversés à des œuvres caritatives.
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