Un entretien d'embauche est bien souvent une étape stressante. On doit "se vendre" face à des inconnu·es, tout en paraissant détendu·e et sûr·e de soi. Un défi que l'on réussit plus ou moins bien en fonction de la personne qui se trouve en face de nous. Mais que faire si notre recruteur·trice se montre agressif·ive et cherche à tout prix à nous déstabiliser ?
C'est la mésaventure qu'a récemment vécue Olivia Abland, une Britannique de 22 ans actuellement à la recherche d'un emploi dans le secteur de l'informatique. Sur Twitter, la jeune femme a raconté ses déboires en citant le nom de l'entreprise et du PDG qui lui a fait passer l'entretien :
"Hier matin, j'ai eu un entretien d'embauche pour un poste dans une société appelée Web Applications UK. Une entrevue brutale de deux heures, au cours de laquelle le PDG Craig Dean m'a dénigrée (...) Il m'a traitée de 'sous-performante'."
Malgré cette entrevue traumatisante, Olivia se voit proposer le poste. Dans ce même post Twitter daté du 29 janvier, elle joint une photo de la lettre qu'elle a envoyée à l'entreprise en guise de réponse : "Je voulais vous remercier pour l'offre, mais j'ai décidé de la décliner. L'entretien d'embauche d'hier a été très inconfortable pour moi. Je comprends que Craig ait voulu faire grande impression, mais personne ne devrait sortir d'un entretien autant bouleversé, et au point de s'effondrer en larmes dans le bus", a-t-elle écrit.
Partagé à près de 39 000 reprises, le post d'Olivia a suscité une forte vague d'indignation parmi les utilisateurs et utilisatrices Twitter, qui ont posté de nombreux messages de soutien.
"Contrairement à vous, j'ai accepté le poste où je me sentais comme ça lors de l'entrevue et ce fut les trois pires mois de ma vie, où ma santé mentale a été gravement touchée. Il y a plus de trois ans et j'ai encore peur d'y penser. C'est bien que tu te défendes", lui écrit une internaute.
"Excellente lettre, façon de signaler ce comportement et bonne chance dans votre recherche d'emploi - vous semblez particulièrement bien adapté au domaine que vous avez choisi", commente un autre utilisateur.
Le patron de la boîte qui lui a fait passer l'entretien a fini par s'excuser sur le même réseau social assurant qu'il n'avait pas pour intention de la blesser.
Une réponse qu'Olivia, précédemment victime de violences conjugales, compare à celle d'un homme violent qui va ensuite s'excuser et offrir un cadeau pour "faire croire qu'il est gentil".
À ce jour, le post d'Olivia affiche plus de 32 000 mentions "j'aime".
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