Après les tweets des manifestants iraniens, les pages Facebook compromettantes et les vidéos à charge sur le moindre dérapage verbal des politiques, le gendarme Internet prend du galon et s’attaque au secret-défense, ou presque.
Wikileaks, comme son nom l’indique – Leaks, « fuites » -, met en ligne tous types de documents ultras-confidentiels (vidéos, articles) reçus via des contributeurs anonymes. De la bavure d’un hélicoptère Apache américain en Irak – qui coûta la vie à deux journalistes de l’agence Reuters et blessa deux enfants -, aux magouilles de certaines banques, tout peut y passer pour promouvoir, au niveau planétaire, la transparence des régimes, des sociétés et des armées.
Créé en 2006 par des journalistes d’investigation, des mathématiciens, des politiques et des dissidents de dictatures du monde entier, Wikileaks garantit l’anonymat de ses informateurs. En effet la CIA aurait déjà élaboré un plan pour le faire disparaître, mais l’information a fuité…
ALLER PLUS LOIN :
Les photos d'après-guerre de Robert Frank.
Attention images violentes réservées à un public averti sur ce lien.