Un chiffre édifiant qui témoigne des conditions de vie de nombreuses familles des classes moyennes victime de la précarité. Le magazine a ainsi suivi Stéphanie et Christophe, un couple de quarantenaire habitant dans un camping-car avec leur fille de 9 ans, Jade. La petite famille a tout perdu lors de la faillite de son entreprise de bois de chauffage. Désormais, ils vivent en fonction des missions d'intérim qu'on leur propose dans toute la France.
Dans le sud de la France, on découvre ensuite un lieu baptisé "Les Grandes Terres". David le propriétaire a aménagé un refuge sur son verger d'un hectare pour accueillir des familles frappées par la crise. Si habiter sur un terrain agricole est illégal, la communauté a réussi à s'aménager un petit village fait de caravanes, de préfabriqués et de bus.
Le magazine se penche ensuite sur les marchands de sommeil. Dominique, père célibataire de deux enfants loue sa cave insalubre 600 euros par mois. Malgré son acharnement auprès de la mairie, de la préfecture et des bailleurs sociaux, il attend toujours un logement social, comme près de 2 millions de Français.
Enfin, on découvre la vie difficile de Christophe, un homme de 34 ans qui n'a jamais cessé de travailler de sa vie mais qui doit vivre dans sa voiture. L'électricien Eric lui doit se contenter d'un sac de couchage et d'une toile tendue entre deux arbres. 10% des sans-abris sont diplômés de l'enseignement supérieur.
En fin d'émission, Ophélie Meunier recevait la chanteuse Nolwenn Leroy, marraine de la fondation Abbé Pierre et victime du mal-logement dans son enfance.
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