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
1/ Comme son nom l’indique, Yo sert à envoyer « Yo » à ses contacts. En jargon de spécialiste, on appelle ça de la « communication binaire ».
2/ Yo a été développée en seulement huit heures. Or Arbel, son créateur, a conçu cette application au concept simplissime à la demande de son patron, Moshe Argeg, qui lui avait commandé un système doté d’un gros bouton pour envoyer une notification à son assistante à chaque fois qu'il avait besoin d’elle, en remplacement des sempiternels textos.
3/ Yo vient de lever 1 million de dollars. L’application doit d'ailleurs sa médiatisation soudaine aux Etats-Unis à cette levée de fonds qui en a surpris plus d'un. De nombreux sites spécialisés ont ironisé sur ce succès éclair pour une application qui, à première vue, n'a guère d'utilité.
4/ Le créateur du premier navigateur web, Marc Andreesen, a adoubé Yo. Pour cet homme qui fait autorité dans la Silicon Valley, cette application pourrait réserver des surprises à l’avenir. Expliquant sur Twitter que l'intérêt de Yo réside dans le fait que c'est « un message sans autre contenu que le fait qu’il existe », Marc Andreesen évoque l’utilisation des appels manqués volontaires dans certains pays du monde, comme le Bangladesh, qui servent à passer un message sans payer de frais téléphoniques.
5/ Yo n’est pas qu’une application qui sert à envoyer « Yo » Comme l’explique son concepteur, c’est « une toute nouvelle manière de recevoir des notifications, des notifications de vie, de vos amis, de votre famille… » Première utilisation possible : recevoir un « Yo » à chaque but marqué pendant la Coupe du monde, en ajoutant l'utilisateur WORLDCUP.
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