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Antonin Dampierre a la trentaine, un bon job - il est agent dans une agence immobilière de luxe - , une petite amie sublime. Mis à part un petit penchant pour la maniaquerie, il a tout pour lui. Sa vie se passe sans un accroc, jusqu'au jour où un sans-abri ivrogne lui fait rater une vente importante en vomissant son vin aux pieds de riches clients. De rage, Antonin le frappe à mort… et en éprouve une étrange jouissance. C’est le déclic. Il va débarrasser les rues de Paris de ces indigents qui salissent le décor. Seulement, Antonin s’en rend compte rapidement, on ne s’improvise pas serial-killer. Le tueur en herbe décide donc d’intégrer La Maison des Anges, une structure qui prend en charge les défavorisés pour approcher ses futures victimes au plus près.
Avec « La Maison des anges » (Éd. Grasset), Pascal Bruckner signe une fiction ultra-documentée aux allures de roman policier sur la société française et les bas-fonds de Paris. À notre partenaire MyBOOX, il a expliqué pourquoi le polar est un des seuls genres littéraires qui trouve grâce à ses yeux.
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