Tristane Banon : insuccès de son livre sur DSK

Disons que ce n’est qu’un début, mais pour le moment, les ventes sont mauvaises. « Le Bal des hypocrites » ne se vend pas bien malgré un tirage important et une attente bien supérieure à la réalité.

Le livre de Tristane Banon, sorti le 13 octobre dernier, a été tiré à 40 000 exemplaires, et seulement 2300 ont été vendu depuis la semaine dernière selon le pôle édition d’Ipsos. Il est à la 14e place du palmarès.

Marion Mazauric, directrice du Diable Vauvert, la maison d’édition de l’ouvrage autobiographique, est déçue par ce petit départ : « Cette attente est un peu décevante aujourd’hui », dit-elle. Mais « Le livre vient de sortir, on ne juge pas en quelques jours » confie Marion Mazauric a Europe 1.

En effet, vu le succès médiatique de l’affaire Banon-DSK on aurait pu s’attendre à plus de lecteurs. Tristane Banon a commencé l'écriture du "Bal des Hypocrites" entre le 14 mai dernier et le 5 juillet, donc juste pendant l’affaire Diallo et avant que n’éclate son propre scandale.

Banon y dévoile toutes ses impressions sur l’ancien directeur du Fond Monétaire International, mettant en exergue ses frasques sexuelles. Elle relate le bouleversement de sa vie depuis l’agression « tue » qu’elle a subie de DSK, tentant depuis tant d’années d’effacer ce traumatisme. Aussi lisons-nous : « Depuis huit ans, ma vie sentimentale est un chaos. Un jour, ils creuseront, fouilleront. Alors ils découvriront les trop nombreux, les trop connus, les trop vieux, les trop jeunes. (…) Jusqu’à ma vie d’avant lui, j’avais une autre réputation, alors, on se moquait, Tristane bonnet de nuit, Tristane si fidèle, trop fidèle, pas drôle, trop sage. (…) Puis il y a eu l’accident, le trois-tonnes qui percute mes certitudes, l’homme qui devient méchant. C’est celle d’après ça qu’ils appellent catin, celle qui apprendra à dissocier le corps de l’esprit, car c’est le seul moyen de s’en remettre, peut-être, de supporter en tout cas. (…) Il y a d’abord eu la peur. L’impossibilité de se retrouver seule dans un endroit fermé avec un homme. Puis, petit à petit, tout doucement, l’homme plus âgé, rassurant, dont on finit par accepter les bras, le corps (…) Le surnombre, jusqu’à écœurement. (…) Catin. »

Chez Virgin et à la Fnac, on s’inquiète, il semble que les ventes soient déjà en train de stagner… Ce qui est peut-être mieux pour la jeune femme qui dit vouloir tourner la page de l’affaire DSK, le « non-lieu » ayant été prononcé.

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