

"Dans mes scènes de sexe, il y a toujours de l'humour" : la star de la sulfureuse Palme d'or se met à nu avant les Oscars


"Dans mes scènes de sexe, il y a toujours de l'humour" : la star de la sulfureuse Palme d'or se met à nu avant les Oscars

Mikey Madison pourrait bien remporter l'Oscar de la meilleure actrice à 25 ans seulement, après le triomphe du tragicomique Anora à Cannes (Palme d'or !) et aux Critic Choices Awards. Elle interprète le rôle titre, une travailleuse du sexe insaisissable.

Dans une récente interview auprès de GQ, Mikey Madison se réjouit de la densité insoupçonnée de ces moments très "olé olé" qui ponctuent le film de Sean Baker. Et raconte avec le lumineux sourire que ses fans lui connaissent bien : "J’ai trouvé dès la lecture du scénario qu'il y avait beaucoup d’humour et d'absurde dans ces scènes de sexe !"

"J'ai toujours été à l'aise avec la nudité, et je pense aussi que c'est parce qu'Ani, mon personnage, l'était aussi. Je n'ai jamais pensé à être nerveuse ou quoi que ce soit. J'ai juste joué un personnage qui me semble proche de chez moi, ce à quoi j'ai pensé récemment et qui m'intéresse", s'est confiée Mikey Madison au New York Times.

Si ce road movie bénéficie de seconds rôles savoureux, le voyage survolté que propose Baker repose beaucoup sur les épaules de cette jeune actrice qui a accepté ce rôle comme celui d'une vie. Mikey Madison a appris le pole dance, les gestes et chorégraphies des danseuses de clubs, a suivi de véritables travailleuses du sexe, pour devenir Anora, jeune femme insaisissable, à la fois libre et aliénée, attachante sans forcer la sympathie.

"Je savais depuis le début que je jouais un personnage qui utilise son corps d’une manière très particulière car cela fait partie de son métier", détaille Mikey Madison au magazine Interview. "J'ai donc étudié beaucoup de danseuses, je suis allée dans des clubs et j'ai vu comment elles utilisaient leur corps, car pour moi, la nudité est un peu comme un costume"

Les parties de jambes en l'air, dans Anora, témoignent de l'expérience du personnage féminin, qui envisage avant tout ces moments d'intimité comme un travail. Cela n'exclut pas l'émotion - comme lors de ce moment où elle "guide" son maladroit binôme - et une forme de trouble sentimental. Mais il y a une sorte de mécanique du corps, qui rend la chose tantôt impersonnelle, tantôt intense. Peut être cela est-il né du point de vue même de Mikey Madison, suite à ses nombreux allers et retours dans de vrais clubs de striptease ?

























