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Culture
Photos : Eurovision 2024 : pourquoi la victoire de Nemo est tout simplement historique
Publié le 13 mai 2024 à 13:00
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Eurovision 2024 : pourquoi cette soirée est tout simplement historique 
Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024. © BestImage, Dana Press / Bestimage

Eurovision 2024 : pourquoi cette soirée est tout simplement historique Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024.

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Eurovision 2024 : pourquoi la victoire de Nemo est tout simplement historique

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Historique ! Oui, quoi qu'en disent les allergiques au fameux Concours ou les réacs, cette 68e édition de l'Eurovision organisée ce samedi 11 mai en Suède risque encore de faire parler dans les années à venir. Pour le négatif : controverses, contexte politique extrêmement tendu, défaite de la France malgré la performance a capella de Slimane, qui a fait pleurer dans les chaumières. Mais aussi, pour tout le reste.
Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024. © BestImage, Dana Press / Bestimage

Historique ! Oui, quoi qu'en disent les allergiques au fameux Concours ou les réacs, cette 68e édition de l'Eurovision organisée ce samedi 11 mai en Suède risque encore de faire parler dans les années à venir. Pour le négatif : controverses, contexte politique extrêmement tendu, défaite de la France malgré la performance a capella de Slimane, qui a fait pleurer dans les chaumières. Mais aussi, pour tout le reste. Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024.

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A savoir ? La victoire de Nemo, jeune artiste suisse non binaire, qui est ressorti⋅e couronné⋅e de cette cérémonie. Avec sa chanson "The Code", et malgré d'intenses rivalités, l'interprète de 24 ans a su convaincre outre mesure, et galvaniser par la mise en scène spectaculaire de sa partition. 
Conférence de presse de Nemo, candidat représentant la Suisse, vainqueur du 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), le 12 mai 2024. La veille, il a remporté 591 points avec sa chanson "The Code". © BestImage, TTNews / Bestimage

A savoir ? La victoire de Nemo, jeune artiste suisse non binaire, qui est ressorti⋅e couronné⋅e de cette cérémonie. Avec sa chanson "The Code", et malgré d'intenses rivalités, l'interprète de 24 ans a su convaincre outre mesure, et galvaniser par la mise en scène spectaculaire de sa partition. Conférence de presse de Nemo, candidat représentant la Suisse, vainqueur du 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), le 12 mai 2024. La veille, il a remporté 591 points avec sa chanson "The Code".

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 C'est aussi son look qui a détonné : car Nemo est apparu.e en jupette rose et collants, comme pour mieux bousculer les stéréotypes de genre.
Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024. © BestImage, Dana Press / Bestimage

C'est aussi son look qui a détonné : car Nemo est apparu.e en jupette rose et collants, comme pour mieux bousculer les stéréotypes de genre. Nemo, candidat représentant la Suisse, remporte le 68ème concours Eurovision de la chanson à Malmö (Suède), avec la chanson "The Code" (591 points), le 10 mai 2024.

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La non-binarité, c'est quoi déjà ? Rien de bien compliqué : c'est le fait de refuser d'être catégorisé·e comme "homme" ou "femme" en revendiquant une identité non-fixe.  © Alamy

La non-binarité, c'est quoi déjà ? Rien de bien compliqué : c'est le fait de refuser d'être catégorisé·e comme "homme" ou "femme" en revendiquant une identité non-fixe.

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C'est s'émanciper de la binarité des genres que la société nous impose. Généralement, les personnes non binaires emploient pour se désigner un pronom personnel : "iel", contraction de "il" et "elle". Car rappelons-le, le genre est avant tout une construction sociale. © Adobe Stock

C'est s'émanciper de la binarité des genres que la société nous impose. Généralement, les personnes non binaires emploient pour se désigner un pronom personnel : "iel", contraction de "il" et "elle". Car rappelons-le, le genre est avant tout une construction sociale.

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Pourquoi la victoire de Nemo est-elle si importante ? Car elle rappelle la réalité de la non-binarité, mise en lumière lors d'un des événements musicaux les plus retentissants à l'international.  © Adobe Stock

Pourquoi la victoire de Nemo est-elle si importante ? Car elle rappelle la réalité de la non-binarité, mise en lumière lors d'un des événements musicaux les plus retentissants à l'international.

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Alors que les personnes non binaires font encore l'objet de blagues vaseuses, de remarques déplacées, de moqueries et de violences, Nemo est venu⋅e sur scène planter un drapeau, et pas des moindres... La bannière de la communauté non binaire ! © Adobe Stock

Alors que les personnes non binaires font encore l'objet de blagues vaseuses, de remarques déplacées, de moqueries et de violences, Nemo est venu⋅e sur scène planter un drapeau, et pas des moindres... La bannière de la communauté non binaire !

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Ce drapeau aux couleurs violettes, noires et jaunes, c'est celui de la communauté non binaire. Une bannière qui vient également visibiliser la cause de la communauté LGBTQ. © Alamy

Ce drapeau aux couleurs violettes, noires et jaunes, c'est celui de la communauté non binaire. Une bannière qui vient également visibiliser la cause de la communauté LGBTQ.

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C'est aussi une question de représentation : donner à voir pour sensibiliser à ces sujets, et inspirer les jeunes générations. Sur scène, dans la fiction, ces choses-là importent. Citons Aline Laurent-Mayard, à qui l'on doit des essais captivants sur le genre : "s'il n'y a pas davantage de représentations, comment est-ce que l'on veut que les gens s'habituent ? Plus de modèles, cela signifie plus d'apprentissage, plus de discussions. Il faut donc normaliser ces concepts". © Alamy

C'est aussi une question de représentation : donner à voir pour sensibiliser à ces sujets, et inspirer les jeunes générations. Sur scène, dans la fiction, ces choses-là importent. Citons Aline Laurent-Mayard, à qui l'on doit des essais captivants sur le genre : "s'il n'y a pas davantage de représentations, comment est-ce que l'on veut que les gens s'habituent ? Plus de modèles, cela signifie plus d'apprentissage, plus de discussions. Il faut donc normaliser ces concepts".

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