37 % des hommes considèrent le féminisme comme "une menace"
37 % des hommes considèrent le féminisme comme "une menace"
37 % des hommes considèrent le féminisme comme "une menace"
9 femmes sur 10 ont même déjà renoncé à des actions ou modifié leur comportement pour ne pas être victime de sexisme. Voilà ce que nous apprend le nouveau rapport accablant du Haut conseil à l'égalité femmes/hommes.
Selon ce rapport concentré sur la population française, 9 femmes sur 10 auraient déjà du renoncer à des actions ou modifié leur comportement pour ne pas être victime de sexisme. Et déclarent avoir personnellement subi une situation sexiste.
En outre, 70% des femmes estiment ne pas avoir reçu "le même traitement" que leurs frères dans la vie de famille, et près de la moitié des 25-34 ans à l'école et 92%. De plus, 75% des femmes affirment ne pas être traitées à égalité en ligne...
Ces discriminations toucheraient donc toutes les sphères. L'école, la famille, Internet... Et les Français en sont conscients. Pas simplement les femmes. 92 % des Français reconnaissent que femmes et hommes sont traités différemment dans "au moins" un domaine de la société. En gros : ils reconnaissent l'existence du sexisme. C'est déjà ça ?
Oui mais non... Car dixit cette enquête toujours, 37% des hommes considèrent que le féminisme menace leur place dans la société. Ils envisagent donc le féminisme, et avec lui la révolution MeToo, comme une menace, un phénomène négatif.
Précisons que 37%, c'est une augmentation de trois points par rapport à l'an dernier ! Alors que l'on pense progresser, cette observation vient sévèrement bousculer la balance...
Autre motif de dépression carabinée ? 50% des femmes de 25-34 ans déclarent avoir vécu une situation de non-consentement. A côté de ça, un quart des hommes du même âge pense "qu'il faut parfois être violent pour se faire respecter". Le cauchemar.
"Il est urgent de s'attaquer aux 3 racines du sexisme : famille, école et numérique. Ce sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge"
"Il y a un décalage entre une certaine prise de conscience et le maintien des stéréotypes qui continuent de forger les mentalités et les comportements. Il faut agir en adoptant un plan d'urgence : éduquer, réguler, sanctionner"