"Il a éteint ma bouche en y plaquant la sienne" : cette journaliste raconte son viol, perpétré par le directeur d'un média
À l'Assemblée Nationale, où l'enquête sur les violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité se poursuivent.
Le 16 janvier, Noémie Luciani, journaliste et ambassadrice de l'association MeTooMedia, a livré un témoignage bouleversant.
Elle raconte le viol qu'elle a subi à Cannes, où elle s'était rendue lors du festival pour la revue pour laquelle elle travaillait. Son agresseur présumé serait l'ancien directeur d'un média.
"J'attends que la justice nous entende, moi et cette jeune femme qu'il a agressée durant deux éditions d'un festival où elle travaille", a-t-elle déclaré en colère.
Noémie Luciani a porté plainte et, en attendant qu'elle obtienne peut-être justice, le média de son agresseur présumé l'a démis de ses fonctions.