La condamnation à mort de Sakineh Mohammadi Ashtiani est suspendue. C’est du moins ce qui est annoncé dans une dépêche de l’agence Reuters. Cité par l’agence de presse Isna, le président du Comité des droits de l’homme du Parlement iranien, Zohre Elahian aurait adressé une lettre à la présidente du Brésil Dilma Roussef : « Bien que le verdict concernant la peine de lapidation contre Sakineh Mohammadi Ashtiani n’ait pas encore été définitivement rendu, et qu’il soit pour le moment suspendu, elle est condamnée à 10 ans de prison ». Cette lettre évoque aussi une peine de mort par pendaison, elle aussi suspendue : « Bien qu’il n’y ait pas eu de décision définitive quant à la lapidation, la peine de mort par pendaison a été suspendue du fait de la grâce sollicitée par ses enfants ».
Depuis juillet, Téhéran se trouvait dans l’embarras face à la proposition de l’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de fournir l’asile à Sakineh. Malgré le caractère sibyllin de telles déclarations, il semblerait que le supplice de la lapidation s’éloigne peu à peu de cette mère de famille accusée d’adultère et de complicité de meurtre.
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