L'Organisation Internationale du Travail (OIT), l'institution de l'ONU constituée de représentants des gouvernements, d'employeurs et d'employés, a adopté hier à Genève, une convention en faveur des travailleurs domestiques. Selon l'association humanitaire Caritas, ces « invisibles » sont désormais protégés par un instrument juridique international.
Estimés à 52 millions de personnes, les travailleurs domestiques sont des femmes de ménages, des cuisiniers, des jardiniers ou encore des baby-sitters. Mais ils pourraient bien être 100 millions, en raison de l'importance du travail non-déclaré et de la faiblesse des outils statistiques.
La convention, ratifiée par les 183 membres de l'OIT, prévoit un jour de repos hebdomadaire, un salaire clairement défini, des conditions de travail et de logement décentes, un droit à la maternité et une protection contre le harcèlement et les abus.
(Source: lemonde.fr)
Géraldine Bachmann
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