Michel croit en l’innocence de sa femme, c’est pour cela que le combat ne cesse pas. Il veut alerter les hautes instances françaises pour qu’elles viennent en aide à sa femme, Lydienne Yen-Eyoum. Cette ex-avocate, né au Cameroun en 1959 est accusée de détournement de fond. La somme représenterait 1.524 millions d‘euros. Elle travaillait pour les finances camerounaises qui lui avaient demandé de récuperer pour leur compte cette sommes auprès de la filiale camerounaise de la société générale.
Selon ses dires, le ministère des finances lui avait demandé de conserver cette somme d’argent le temps que ses honoraires soient fixés. Elle est en prison à Yaoundé depuis janvier 2010. Puisque Michel Loyse est français, cela donne le droit à Lydienne de porter plainte à Paris. Ses avocats, Caroline Wassermann et Christian Charrière-Bournazel, ont donc déposé une plainte pour «détention arbitraire, tortures et actes de barbarie».
La juge d’instruction a fait fi de l’avis du parquet souhaitant qu’une enquête soit menée puisque dans le droit camerounais une détention provisoire ne peut pas excéder 18 mois. Mais la parquet a fait appel pour que toute enquête cesse. Michel Loyse est plongé dans un profond désarroi ne comprenant pas pourquoi la France ne veut pas aider son épouse : Pourquoi donc la justice française refuse que la juge aille jusqu'au bout de sa décision d'enquêter? Je ne le comprends pas et je veux lancer un SOS», «La justice française doit se rendre compte du fonctionnement de la justice camerounaise, des conditions de détention, de la parodie qu'est le code de procédure pénale camerounais».
Michel Loyse implore de l’aide à la France.
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