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Alors qu'il discutait avec le maire Front national (FN) de Cogolin (Var) Larc-Etienne Lansade, peu avant une réunion publique organisée hier par le parti frontiste au Palais de l'Europe à Marseille, Jean-Marie Le Pen a livré à l'édile sa solution pour endiguer « le risque de submersion » de la France et le « remplacement de la population qui est en cours ». Le président d'honneur du FN a estimé : « Il n'est jamais trop tard, mais il est bien trop tard quand même ». Et le fondateur du parti d'extrême-droite d'en appeler au virus réapparu en Afrique : « Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois ».
Le Rassemblement bleu Marine « c'est pour les tièdes »
L'ex- candidat à l'élection présidentielle a également affirmé en petit comité, selon Le Figaro, que le Rassemblement bleu Marine (créé par Marine Le Pen, ndlr) est un mouvement « pour les tièdes, ceux qui ne sont pas FN pur jus ». L'homme de 86 ans a ensuite prononcé un discours devant les quelque 1 500 personnes réunies au Parc Charnot de Marseille. Outre les immigrés, le chantre de la « préférence nationale » s'en est pris aux musulmans. « Une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir jusque dans nos propres rangs -pas aux FN mais en France- de nombreux nouveaux fidèles ».Tête de liste FN dans la circonscription Sud-Est pour les européennes de dimanche 25 mai, l'eurodéputé a par ailleurs affirmé qu'il poursuivrait sa carrière politique tant qu'il aurait « la force physique, intellectuelle et psychologique de continuer ». Adepte des dérapages verbaux, le président d'honneur du FN a notamment été condamné, en juin dernier, pour « contestation de crime contre l'humanité », pour des propos sur l'Occupation tenus en 2005.