10 pubs vintage pour les tampons et les serviettes qu'on ne regrette pas

Ah, les pubs pour les protections périodiques... Source éternelle de rire et de gêne. Les années passent, et on constate finalement assez tristement que rien ne change vraiment. Les préoccupations sont toujours les mêmes : discrétion (voire invisibilité totale), déni, suppression absolue des odeurs corporelles (à croire que les règles ont une odeur surpuissante au rayon de 10km)... Bref, les règles doivent se faire oublier à tout prix, de celles qui les vivent et de ceux qui les entourent. Personne ne doit rien savoir, rien voir, rien sentir.

Et finalement, c'est comme ça depuis le début, comme en témoignent ces vieilles pubs pour tampons et serviettes.

Mais on peut aussi constater que certaines choses se sont améliorées, surtout quand on voit la culotte bouffante de la deuxième photo, mieux vaut se coltiner une grosse serviette à ailettes plutôt qu'un demi-édredon matelassé avec des éléments en caoutchouc et un système d'aération intégré. Et aujourd'hui, nous sommes de moins en moins nombreuses à croire que les tampons peuvent nous retirer notre virginité, et ça aussi, c'est un plus.

Et aujourd'hui, on s'amuse quand même un peu plus avec les règles. La preuve par exemple avec la campagne bien foutue et hilarante du service de box mensuelle HelloFlo qui nous a offert quelques spots plutôt chouettes (et dénués d'euphémismes infantilisants). Cependant, il existe aussi des cas dans lesquels des marques essayent de jouer la carte de l'humour en tombant complètement à côté, comme avec cette pub atroce de la marque australienne SOFY.

Heureusement, les pubs pour les tampons nous ont aussi offert des moments historiques. C'est dans une pub pour Tampax de 1985 que le mot "règles" a été utilisé pour la première fois... par l'actrice de Friends, Courteney Cox.

Admirez au passage le beau travail des figurantes en arrière-plan.

Allez, maintenant on espère que les publicitaires suivront le mouvement et se décideront enfin à nous offrir des pubs un peu plus adaptés et un peu moins frileuses pour parler clairement d'un phénomène qui concerne plus de la moitié de la population mondiale et qui est globalement inévitable (et signe de bonne santé).