Au retour des congés estivaux, difficile de reprendre la routine métro-boulot-dodo. Et pour cause, notre organisme s’est adapté au rythme de vie des vacances, sans horaire ou presque. A la rentrée, pour s’épargner stress, fatigue et irritabilité, il est donc important de réajuster son horloge interne.
En effet, le fonctionnement et les performances du corps dépendent de différents rythmes biologiques. Un phénomène qui explique les variations de performances aussi bien des étudiants que des athlètes à différentes heures du jour ou périodes de l’année. Ainsi, suivant la durée de chaque cycle, on distingue les rythmes dits :
- Ultradien (rythmant la prise de nourriture et dont la période est inférieure à 20 heures),
- Infradien, dont la période peut aller de 28 heures à plus d’un an. Il est notamment le garant des cycles menstruels de la femme),
- Circadien. Ce dernier qui dure environ 24 heures agit sur les sécrétions hormonales et permet d’être synchrone avec le lever et le coucher du soleil.
Tout au long de la journée, l’organisme passe donc par une série de phases principalement dictées par l’horloge interne. Et si tous les individus passent forcément par les mêmes états, chacun suit son propre rythme. C’est pourquoi certaines personnes se disent « du matin » tandis que d’autres seront plus vigilantes le soir.
Mais d’une manière générale, les chercheurs estiment que c’est à partir de 10 heures, puis entre 15 heures et 16 heures 30, que la concentration est optimale. La raison ? La partie du cerveau qui permet de réfléchir et de penser, le cortex cérébral, est stimulée le matin par les contacts sociaux sur le trajet domicile-travail. En milieu d’après-midi, c’est la hausse de la température du corps et du taux de glycémie qui soutient la concentration.
A l’opposé, en début d’après-midi, c’est le fameux coup de barre. Le taux de cortisol, l’hormone du stress, diminue, réduisant la vigilance, l’efficacité et les capacités d’attention. C’est la raison pour laquelle il est conseillé, dans la mesure du possible, de s’offrir une sieste d’une vingtaine de minutes à ce moment de la journée.
A la tombée de la nuit enfin, la baisse de luminosité active la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Puis, au cours de la soirée, de 20 heures à 23 heures environ, la température du corps diminue progressivement. Un créneau horaire idéal pour se mettre au lit et profiter non seulement d’un endormissement rapide mais aussi d’un sommeil de qualité.
Bien sûr, pendant vos vacances, les longues journées d’ensoleillement, vos nombreuses activités mais aussi le décalage horaire, ont participé au dérèglement de votre horloge interne. De retour chez vous, afin de passer aisément de l’état de vacancier à celui de travailleur, soyez particulièrement attentif aux signaux de votre corps tels la faim ou la fatigue, par exemple.
Evitez au maximum les nuits blanches et les grasses matinées qui perturbent les rythmes. Dormir tard le dimanche complique le réveil le lundi matin, tandis qu’une nuit blanche peut créer, malgré la fatigue, des difficultés d’endormissement le lendemain.
Enfin, concernant vos habitudes alimentaires, sachez que le corps a besoin de repères et d’horaires réguliers. Certaines enzymes de digestion ne sont pas produites lors de grignotages ou de repas décalés, provoquant ainsi le stockage des aliments sous forme de graisse.
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