En ce jour de fête du travail liée aux cultes celtiques et aux mouvements ouvriers tous les salariés doivent chômer et être payés, mais certains employés font exception "dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail", comme le précise le code du travail. Il s'agit principalement de divers secteurs d'activités comme le transport, l'hôtellerie, ou encore les établissements hospitaliers.
Dans le cas particulier du 1er mai, le repos est obligatoire pour tous les salariés, sauf exceptions. Mais si, malgré les prévisions météo, l'employé refuse de travailler, l'absence sera considérée comme irrégulière, il pourra donc être sanctionné et l'employeur aura la possibilité de retenir les heures correspondantes sur le salaire mensuel, en fonction des conventions collectives en vigueur.
Concernant les rémunérations, tout salarié est donc payé normalement s'il ne travaille pas ce 1er mai. Pour les autres, les travailleurs reçoivent, en plus de leur salaire habituel, une indemnité égale au montant de ce salaire : la rémunération est donc doublée. Mais, là encore tout dépend des conventions collectives. Dans le cas d'une assistante maternelle par exemple, la rémunération est majorée de 100%.