"L’envie de m’occuper des autres et de soigner était mon souhait premier. Le métier d’infirmière correspondait à une forme d’engagement civil au service des autres et au sein de la fonction publique hospitalière qui me plaisait."
Un métier aux multiples responsabilités et aux exigences quotidiennes
"Mes missions consistent à gérer l’ensemble des professionnels de santé de l’hôpital dans lequel j’exerce soit 1740 personnes. J’ai la responsabilité de l’organisation générale des soins de l’hôpital et la gestion des compétences des professionnels, leur recrutement, leur suivi.
Je suis sous l’autorité hiérarchique directe du directeur de l’hôpital à qui je rends compte de mon action. Je suis chef de projet sur des domaines stratégiques de l’établissement, qui ont trait à l’amélioration de la qualité des soins. Par ailleurs, je suis responsable de l’ensemble des étudiants et stagiaires non médecins de l’hôpital.
"Je me déplace à pieds ou en vélo. Je pars vers 7h45 et rentre vers 19h. A midi, je n’ai pas trop de temps, c’est sandwich ou cantine de l’hôpital, mais je ne peux rien faire entre deux. Mes journées ne se ressemblent pas. Même si le programme tente d’être établi, la gestion d’un hôpital est pleine d’aléas. Mon conseil pour pour ceux qui voudraient faire ce métier : être équilibrée et bien dans sa tête."
Quel avenir pour ce métier ?
"En ce moment l’environnement est extrêmement contraint. Les suppressions de postes de soignants et de médecins, ce qui est nouveau plombent l’ambiance ! La période est donc un peu difficile. La suppression des emplois, le blocage des recrutements pèsent de façon très dur sur les équipes de soins au plus près des malades et ont une incidence directe sur la sécurité des prises en charge. Pour éviter les risques je suis amenée à autoriser la fermeture de lits. Mais du coup, je diminue l’offre de soins…Cela génère une forme de démotivation des personnels, essentiellement les infirmières qui ont peur de faire des erreurs et qui se mettent en arrêt maladie. Cela bien sur renforce les difficultés quotidiennes."
Compétences :
Bonne connaissance en droit du travail.
Bonne connaissance du fonctionnement général des établissements publique et du fonctionnement général es des établissements publics de santé : recrutement, carrière, développement des compétences etc.
Bonne capacité de gestion et d’encadrement
Salaires :
Infirmière : 1600 euros par mois en comptant les dimanches travaillés.
Coordinateur général des soins : 2400 euros nets par mois sans les primes.
Formations :
Concours national de directeur des soins.
Ecole nationale de santé publique.