Bien souvent notre seule participation à la vie politique se limite au vote pour un parti dont on se sent plus ou moins proche. Mais vous pouvez aller plus loin, en décidant d’adhérer à un parti politique et donc de rejoindre des milliers de personnes qui ont déjà fait le choix de s’engager. Tous les partis politiques ont leur site, des mines d’informations qui portent aussi bien sur les grands projets politique que sur leurs valeurs ou leur organisation. En vous y plongeant, vous n’aurez sans doute aucune difficulté à trouver le parti qui correspond le plus à vos convictions pour la cité. En quelques clics vous complétez un bulletin d’adhésion et payez une cotisation, qui la première année n’excède pas les 25 euros suivant les partis. Celle-ci vous donne d’ailleurs droit à une réduction d’impôt à hauteur de 66% de son montant. En tant qu’adhérant vous êtes alors invité à participer au débat, à préparer le projet politique et à vous mobiliser pour le parti que vous défendez.
Maintenant que vous avez la carte, vous allez pouvoir vous impliquer davantage. Mais pour pouvoir briguer un mandat local, il vous faudra au préalable dégager du temps pour militer au sein de votre parti. Si chacun emprunte un chemin différent pour faire de la politique, ce passage-là est obligé. Mais comment ? Au sein des partis, il existe des groupements d’étudiants, de chefs d’entreprises, de salariés, des fédérations professionnelles particulièrement actives, qui ne demandent qu’à recevoir un coup de main. Et tout ne se passe pas uniquement dans la capitale : chaque département dispose d’une permanence proche de chez vous. Tout est indiqué sur leur site.
Militer au sein d’un parti est une activité prenante. Vous participez à des réunions, réalisez un travail sur le terrain en collant des affiches, ou en distribuant des tracts à la sortie des métros. Vous pouvez être chargé de l’organisation de meetings, d’élections ou juste mobilisé pour répondre au téléphone. Et tout cela bénévolement. L’important, si vous aspirez à un mandat local, est de vous faire une place et que l’on se rappelle de vous !
Mais cette implication a un prix : celui de vos soirées tranquilles, de vos dimanche matin en famille. La politique requiert un investissement important, qui va crescendo plus vous obtenez des responsabilités. Donc la première question qu’il faut vous poser est : suis-je prêt à renoncer à certaines soirées pour des réunions politiques, comment vais-je faire pour m’organiser, de quel avenir politique exactement est-ce que je rêve ? Si les hommes y arrivent, alors pourquoi pas vous ?
D’une manière générale, être élu n’est pas un métier, c’est une fonction temporaire attribuée par des électeurs à une personne choisie par eux. Dans les faits, les mandats se renouvellent très souvent, se cumulent aussi et le personnel politique ne change guère. Pour être élu, plusieurs conditions doivent être satisfaites : être de nationalité française, disposer du droit de vote, être majeur ou avoir atteint un âge minimal (23 ans pour les élections présidentielles et législatives et 30 ans le Sénat), faire preuve de dignité morale et avoir satisfait aux obligations du recrutement militaire. Ces formalités accomplies, vous devez faire acte de candidature (vous présenter). Pour les scrutins nationaux, il faut être investi et soutenu par un parti politique mais pas forcément dans les scrutins locaux. Néanmoins, comme expliqué précédemment : avec une expérience de militant, vous facilitez vos chances d’être sollicité pour une élection locale. Car en politique on ne brûle pas les étapes, bon nombre des hommes politiques qu’on connait ont commencé leur carrière à l’échelle locale (conseil municipal, général ou régional). Sachez tout de même qu’une campagne électorale exige des moyens financiers importants, alors mieux vaut réfléchir avant de se lancer. Enfin, un élu perçoit une indemnité financière. De 650 euros à 6 500 euros pour un maire et de 250 euros à 2 800 euros pour un adjoint ou conseiller, en fonction de la taille de la commune.
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